Nouvelle campagne Burger King : Don’t go to bed before the King

Décidément, Burger King sur-communique depuis maintenant presque 2 ans, et ce qu’on peut observer, c’est que la qualité des campagnes est très inégale.

Ils ont commencé avec l’excellent Whopper Freakout où ils avaient retiré leur Hamburger Star des ventes et avaient filmé les réactions. Puis ils ont dérapé avec l’infâme Whopper Virgins où ils proposaient à des pauvres gens de pays reculés (des vierges du Hamburger) de choisir entre le Whopper et le Big Mac.

theburgerking

Leur Mascotte, le King, est ensuite revenue en force et j’ai trouvé ça plutôt fun. Tout d’abord avec une campagne un peu Hip Hop Geek avec la présence de Bob l’Eponge, puis avec une opération très bien fait faite autour de l’invention d’une race, les Kingons, à l’occasion de la sortie du dernier Star Trek.

Mais parlons de la dernière campagne qui se ramasse un peu côté Stratégie.

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Kan C non avec Clara Morgane : une daube inexcusable

En amont, je tiens à préciser que je vais critiquer fortement la forme de ce qui suit, mais jamais le fond.

Le post du jour concerne une vidéo (et un site) que j’ai eu la malchance de croiser plusieurs fois aujourd’hui. La première étant chez Buzzman, dans un article intitulé « Faut-il vraiment cliquer sur ces liens ?« . Le titre était pourtant explicite, mais j’ai pris ça pour un défi humoristique. J’avais tort, car mon premier clic m’a fait découvrir une MEGA DAUBE. Mais pas de celles qui font rire. Non, plutôt de celles qui font mal au bide quand on aime la pub.

On commence tout d’abord par un « Teaser », présentant une scène en vue subjective (apparemment, celle d’un homme, et plus précisément un plombier haletant qui « mate » tout ce qu’il peut). L’ensemble reprend quelques clichés de films pornos (mouvements de caméras très orientés, clins d’œil coquins, plombier qui vient voir une cliente totalement trempée) et l’idée semble être d’utiliser Clara Morgane dans un rôle parodié d’icône X. Je ne comprenais pas trop le KanCNon, me disant que c’était peut-être le titre d’une de ses chansons.

La vidéo s’arrête et m’invite à me rendre sur le site KanCNon. La première phase m’a fait sourire, donc pourquoi pas. Je retrouve le même film (et me retape la première minute – pas possible d’avancer), et la révélation se fait. On voit que l’halètement de l’homme augmente, il s’approche de Clara Morgane, essaie de la toucher. Elle s’énerve et l’interpelle en lui demandant quel est son problème. Elle lui dit « non mais t’as vu ta tête » (en se marrant à moitié, réaction normale quand on se fait agresser ? Mais bon, on y croit encore), il se retourne vers un miroir et…

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Je veux un poney

Quasi toutes les petites filles ont rêvé un jour d’avoir un poney. C’est aussi joli qu’un cheval et c’est plus facile de monter dessus. Oui, sauf qu’un poney, ce n’est pas n’importe lequel des cadeaux, et il faut donc souvent le demander très très très fort. Partant de ce constat, la banque Ally Bank (via … Lire plus

Dans la publicité, version 2009 – OPUS 1

Je suis souvent frappé du nombre de personnes qui se font un fantasme autour du métier de Publicitaire (ce mot désigne ici les Publicitaires « à l’ancienne », bossant sur des clients nationaux ou internationaux, dans des Agences ayant principalement fondé leur renommée en diffusant leurs idées sur les médias traditionnels : TV, Affichage, Radio). On peut facilement imaginer quelles en sont les origines (place importante de la pub dans la vie de tous les jours & dans l’imaginaire collectif, le phénomène 99 Francs), mais j’aimerais approfondir un peu et aborder la situation actuelle.

Je crois que les Publicitaires d’aujourd’hui font en sorte de cultiver ce fantasme, et ce pour une raison simple : ils savent à quel point leur métier change et devient compliqué et ils ont donc eux-mêmes encore envie de rêver… En effet, leur passion doit affronter des réalités budgétaires de plus en plus sombres (moins d’argent = moins de fun qu’avant), leur créativité s’entrechoque avec des briefs clients de plus en plus contraints et avec une législation de plus en plus ridicule (ex : sous prétexte de « Respect de la personne Humaine », elle surprotège certaines communautés, ce qui a pour conséquences de les faire disparaître des écrans publicitaires, les intégrer demandant trop d’énergie pour un impact mitigé).

Et surtout, la concurrence et les espaces d’expressions ont changé. Les grandes Agences, habituées pendant des dizaines d’années à régner sans partage sur le budget marketing de leurs clients, se retrouvent face à un nombre croissant de challengers, avec en tête toutes les Agences spécialisées Web. Celles-ci profitent d’un boulevard longtemps laissé vierge par les grands groupes publicitaires, et ce pour des causes structurelles (trop grands pour bouger rapidement) et culturelles (des managers et des collaborateurs qui se sont laissés surprendre, persuadés qu’ils étaient que les grands médias resteraient les références).

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