5 vérités sur la twittosphère Française

Cet article m’a été inspiré par la charge de Naro sur les blogs marketing français intitulée « Les 10 impostures de la blogosphère marketing française ». Et je me suis dit que tant qu’à ouvrir des débats, autant enchaîner sur mon expérience de Twitter en France (et j’avais pas faim de toute façon).

1 – Être suivi par quelqu’un qui a des milliers de followers ne veut pas dire « Banco »

Prenons deux exemples :

– Au hasard, @Naro. Il suit et est suivi par 9000 inscrits. Toute personne qui reste un peu sur Twitter sait que suivre 500 personnes c’est déjà énorme. A 9000, cela signifie soit qu’il convulse quand il ouvre sa timeline, soit qu’il trouve un moyen de ne pas suivre tout le monde.

C’est cette seconde solution puisqu’il ne suit que ses listes, notamment la « A-List » et la « B-List ». Disons qu’il suit 600 personnes et que les autres sont simplement ignorées mais font par contre de bons followers qui se confortent dans l’idée qu’un influent les suit.

@jeanlucr : j’ai beaucoup de respect pour son travail mais il suit tout le monde de façon automatique. Quand on regarde sa timeline, on s’aperçoit qu’il ne parle jamais à personne. Qu’il ne retwitte jamais personne (à par apprendre à Twitter, par deux fois). C’est donc un flux RSS humain qui ne vous retwittera pas. Et qui ne vous répondra jamais.

Est-ce ça un Social Media Guru ? De l’info descendante à l’ancienne ?

EDIT : suite à une discussion (sympathique) avec l’intéressé et certains de ses contacts, il s’avère qu’il répond en DM et qu’il interagit aussi avec un compte plus personnel. Mais comme je lui ai précisé, cet article était une démonstration, pas une attaque.

Il réfute aussi l’appellation Social Media Guru ou le statut d’icône Twitter. Je crois aisément qu’il ne se considère pas comme tel même s’il l’est de fait de part son réseau et l’influence qu’on semble lui accorder.

2 – Le nombre de followers est à prendre avec des pincettes

– Tout d’abord, certains membres se sont retrouvés suggérés par Twitter et ont fini avec plusieurs 10aines de milliers de followers. Ils se sont d’ailleurs beaucoup fait critiquer pour ça (même s’ils n’ont rien demandé) et certains comme Marion ou Baptiste en sont bien conscients quand on leur en parle.

Pourtant, vus de l’extérieur, ils sont incroyablement influents.

– Ensuite, certains manipulent leur nombre de followers. Le principe est simple : vous vous inscrivez à un site et vous ajoutez des gens qui s’engagent également à vous suivre. Sauf qu’ils n’ont tissé aucun lien avec eux, qu’ils ne parlent peut-être même pas la même langue. C’est juste un écran de fumée pour que vous ayez envie de les suivre.

3 – Le ratio followings / followers peut être bien trompeur

Il y a peu, quelqu’un me parlait de @egadenne comme quelqu’un d’influent sur Twitter parce qu’il avait 6000 followers. Il est certes très conversationnel et très actif, mais je me souviens aussi du début, quand il avait également plusieurs milliers de followings.

Puis un jour, il n’en a gardé que 200. Bye bye les copains, merci pour tout mais maintenant que j’ai plein de followers, je ne vais suivre que ceux qui m’intéressent. Certains s’en apercevront et me vireront, mais la plupart n’y verront rien.

Et c’est exactement ce qui s’est passé.

Source image : Vinzblog.

4 – Le réseau des faux retweets

Certains comptes sont incroyables. Ils n’arrêtent jamais de twitter. La nuit, le jour, le week-end. Des As de la veille.

Sauf que si on creuse un peu plus, on s’aperçoit qu’il n’en est rien. Grâce à Twitterfeed notamment, il est possible de maquiller un tweet automatique en RT de n’importe quel blog.

Là où les blogueurs s’échangeaient des liens de blogroll, ils s’échangent maintenant du twitterfeed.

La structure est souvent celle-ci :

« Titre exact de l’article + url + via @pseudo », le pseudo étant celui de l’auteur du blog dont on reprend le contenu. La seule façon de les différencier d’un vrai RT et de voir que ça a été posté depuis Twitterfeed.

Je comprends le principe de l’échange ou que quelqu’un qui aime votre site vous fasse assez confiance pour poster sur son compte tous vos articles.

Mais quand un compte twitter devient à 95% un feed automatique sous couvert de faux RT, je trouve ça un peu limite surtout quand ce n’est pas dit. Ça donne la désagréable impression de suivre un bot.

5 – Beaucoup de RT ne veut pas dire trafic

Entre vous faire retwitter par 20 comptes à 10 followers ou par deux à 4000 followers, vous préférez quoi ?

D’un côté, le badge retweet de votre site marquera un joli 20. De l’autre 2. Mais pourtant le trafic sera probablement plus important avec l’option 2.

L’idéal est bien sûr d’avoir les deux.

Pour conclure :

Enfin, et c’est le plus important de tout, on s’en fout de tout ça.

J’ai écrit cet article juste pour dire qu’on peut tout critiquer. Que rien n’est parfait. Mais que personnellement, j’aime le Web pour ce qu’il est et pour ce que je choisis d’y voir (et il y en a beaucoup), pas pour sabrer ce que je peux éviter.

Les polémiques de la blogosphère ou de la twittosphère n’intéressent qu’elles-mêmes. Et c’est très rigolo de faire du name-dropping mais passée l’excitation du buzz, je trouve qu’il n’en reste qu’un rien qui ne donne pas envie de s’y intéresser.

Allez, bon après-midi.

56 réflexions au sujet de “5 vérités sur la twittosphère Française”

  1. Un bien bel article plein de vérités, et ça tombe bien vu que c’est son titre.

    Concernant les comptes automatisés, plutôt que de polluer mon compte perso avec des flux sur lesquels je n’ai aucun contrôle, j’ai lancé @VeilleSMO qui est 100% automatisé (et s’assume complétement comme ça) mais bien pratique, pour moi et apparemment aussi pour d’autres.

    Pour le reste, on le savait, mais un bon rappel fait toujours du bien. Je m’amuse toujours de voir les stats d’un bit.ly partagé par un compte 50.000 followers/50.000 following et qui fait… 34 clics.

    Répondre
  2. yabon. C’est bien de préciser parfois.

    Je voudrais simplement dire que j’ai employé les mêmes méthodes que mister Gadenne pour avoir mes followers, je n’ai simplement pas trouvé le moyen de réduire facilement mes followings et suis donc passé aux listes. Mais on est d’accord, au delà de 500, ça na pas beaucoup de sens

    Répondre
  3. +1, les polémiques ont du bon quand elles sont fondées (soir assez peu souvent). Mais c’est vrai que c’est bien pour faire grimper le trafic l’espace de quelques heures. çà fait partie du jeu aussi, hein :-D

    Et +1 pour les 5 points aussi, notamment le dernier. C’est assez drôle le ration trafic apporté/nombre de RT. Certains de mes billets RT seulement 10 fois ont généré bien plus de clics que d’autres RT 30 ou 40 fois. Mais de toutes façons, impossible d’avoir la main sur les RT, donc il ne reste qu’à observer. Et quand on parle de trafic, mon raccourcisseur d’URL compte de toutes façons 4 ou 5 fosi plus de clics que le trafic comptabilisé par Google Analytics. donc bon… Il faut d’ailleurs que je commence mon test comparatif pour voir si c’est valable pour tous…

    Répondre
  4. Très bon billet Mathieu. Je ne sais quoi dire d’autre. Tu dis française, mais la plupart ressemble à ça aussi au Québec je dirais.. sauf qu’on a pas notre jeanlucr québécois… je RT à mes 10 followers de ce pas !

    Répondre
  5. Je dois être bon quand même pour me retrouver dans l’article de naro et dans ton article… ;)
    A je vous jure il y a que les français pour écrire des articles sur la pseudo influence d’un blog ou d’un compte Twitter.
    On devrait peut-être aussi faire le classement plus beau cv de blogger, celui qui a le plus gros salaire et la plus « belle »carte » bleue.
    En tout cas mes 23 235 followers te font la bise et mon compte certifé aussi ;)
    Ne pas oublier de lire entre les lignes car certain vont penser que j’ai le melon !

    Répondre
  6. Ta conclusion est tellement vraie. Beaucoup de bruit pour rien au sein d’une communauté somme toute restreinte.
    Prenons le web pour ce qu’il apporte et non pour ses effusions épiphénoméniques…

    Répondre
  7. Et pour finir il vaut mieux avoir un blog influent avec 300 lecteurs par jour car vous êtes le spécialiste de la pêche à la mouche que d’avoir 2000-3000 visiteurs uniques jour et parler de tout et presque rien au final ! ;)
    Non ?

    Répondre
  8. je voudrais tout de même préciser que mon billet était un exercice de style, qui avait un objectif de trafic assumé, pour participer à #enhautducocotier sur nicolasbordas.fr

    Répondre
  9. c’est marrant les internautes qui militent pour la liberté, l’anonymat
    et qui sont obsédés par « listes, catégories, links, follow back, nombre VU,… !

    il y a aussi les clubs de « loleurs »…

    sinon goggle buzz ça sert à quoi ?

    Répondre
  10. Gennaro, tu n’as qu’à utiliser comme tout le monde manageflitter.com.

    Personnellement, j’ai suivi jusqu’à 900 personnes sur un compte privé. Ce n’est pas éprouvant, hein. Il suffit de ne pas lire TOUT ce qui a été dit entre deux connexions. Et généralement, si tu fais bien ton « boulot » de Twitter, ta seule et unique liste reste twitter.com/#replies Je dis ça je dis rien.

    Répondre
  11. Billets très intéressant mais je reste persuadé que la réflexion sur les moyens ne doit pas prendre le pas sur celle de la finalité, voilà pourquoi j’ai publié ce matin « Arrêtez de vous demander COMMENT utiliser les Médias Sociaux, demandez vous POURQUOI » http://bit.ly/bKOXmd

    Répondre
  12. Exponentielle ! C’est l’attitude qu’il faut (faudrait) adopter dans toute analyse de faits sur le web : « Un truc qui marche à 10 donnera-t-il les mêmes résultats à 100, 1000, etc.?  »
    Avec l’automatisation, les besoins de volumes et de quantités (bataille de visibilité), les délocalisations (des usines entières à faire des RT et des Likes), le web a plus que besoin d’un filtrage « qualité » ? Mais par quels moyens ? … visiter http://demo.onjanirina.com/ pour avoir une idée du futur web.

    Répondre
  13. J’adore. J’adhère et par conviction. En fait, je me suis inscris en 2007 sur Twitter et je me suis mis à l’utiliser plus que correctement et avec assiduité depuis 1 an, avec bien entendu des périodes creuses.

    J’ai remarqué le même phénomène : Avoir beaucoup de followers n’est pas gage d’influence mais il est un facteur plus que favorable (statistiquement parlant, ça parait logique)

    Ce qui est amusant c’est que je ne me force pas à « re-follow » à mon tour car j’applique la méthode du « je suis la personne si ce qu’elle dit m’intéresse ou que le profil m’intéresse ». Quitte à se faire de-follow par la suite… Mais je crois que twitter est un réseau ouvert et de ce fait on n’a pas à se sentir obligé de répondre à une invitation.

    Amicalement,

    @phb ou http://twitter.com/phb sur twitter pour continuer la conversation ;)

    Répondre
  14. Bravo pour ces 5 vérités indispensables (même si je ne vois pas le rapport avec l’article de @naro).

    Mais ça fait plaisir de voir des marketeux professionnels qui se lâchent et arrêtent la langue de bois habituelle dans la profession (tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil) pour dévoiler des mauvaises pratiques digitales (qu’on pourrait presque assimiler à du spam).
    Ca va faire plaisir aux clients ça…

    Répondre
  15. Très bonne analyse… mais qui finalement ne va « parler » qu’à ceux qui en sont déjà convaincus ;-)
    Il y a tellement à dire sur ce vaste sujet (utiisation d’api, instrumentalisation du following…) mais ces 5 vérités ont le mérite de fendre une omerta. A RT sans modération !
    PS: [ARRGH:Viens de voir le pack 100.000 followers à seulement 3.479$ http://bit.ly/dhqf0F%5D

    Répondre
  16. Donc, si je comprend bien ton message, il faudrait que je vire 1400 des gens que je suis de mon compte @lucolivier. Oui mais ! Regulièrement je fais de recherche parmi les tweets des comptes que je suis, que j’ai sélectionner en grande partie pour ce qu’ils racontaient, pour leur univers métier … Et puis, il y a une chose importante aussi, prendre une heure de time lime avec 1600 comptes suivi, c’est assez sympa et très varié. J’ai découvert des gens que je n’aurai peut-être jamais découvert si j’avais été très sélectif.

    Bon, voilà. Sinon, très très bien ton article.

    Répondre
  17. J’ai lu l’article de Naro ce matin qui a réussi à remuer la blogosphère comme il le souhaitait. Il descend pour descendre, un procédé bien ficelé pour booster son google analytics.

    C’est assez intéressant de voir toutes les techniques utilisés pour amasser un max de followers et passer pour un influenceur.

    Personnellement, « seulement » 330 personnes suivent mes tweets, et je n’ai réussi qu’à tisser véritablement un lien avec une 20 aine d’entre eux.

    Répondre
  18. Je n’ai que 112 followers mais ce sont probablement les plus cool de tout twitter. S’il vous plait, ne me followez pas du tout si vous n’êtes pas cool. Je veux rester quality followed.

    Répondre
  19. Très juste que le nombre de followers/following n’est pas une métrique valable, et surtout pas suffisante. Le « Mister Twitter » comme l’avait surnommé Stratégies en est un bel exemple. Il m’a même bloqué quand j’ai commencé à le chatouiller sur la question ;)

    J’aime bien de temps en temps passer certains profils dans la moulinette de Klout.com et voir ce qui en ressort. C’est plutôt bien fichu.

    En tous cas d’accord qu’avec un coup d’oeil : nb de following vs nb de followers, nombre de tweets, et au visuel un aperçu du contenu, ratio de réponses, ratio de RT, contenu « original » et pertinent, vs bruit ou discussions en mode MSN qui floodent la timeline, avec une peu d’habitude ça devient facile de trier dans les profils…

    Allez, keep cool et buvez frais tout ça n’est pas *si* sérieux :)

    Répondre
  20. Dis, j’ai le droit de jouer moi aussi ? Demain je veux aussi faire un billet d’humeur. Car avec un billet d’humeur on obtient BEAUCOUP DE RETWEETS.

    Tu pourras le RT PLZ ?

    Sinon, je pourrai toujours faire gagner une cravate ou un coussin.

    Répondre
  21. @Advertising Times: Le but est donc parfaitement atteint :)

    @Elie_P: Pour le coup, je sais que tu as à cœur la qualité et que tu es droit. Et puis tu es l’un des premiers à avoir fait un pont d’or au blog sur Urbanblogger, et ça, ça ne s’invente pas.

    @Genaro: Ton honnêteté t’honore. Sache tout de même que j’ai écrit cet article pour trois raisons : c’est facile de faire du buzz en balançant. On doit parfois regarder chez soi avant de critiquer. Et je n’ai pas pour vocation que de balancer des vidéos youtube sans développer derrière. En plus j’aime foncièrement écrire et me projeter. Néanmoins, je t’accorde une chose : le RT facile et la dynamique des classements sont au détriment de la qualité. Tu n’as pas vraiment le temps de développer un article alors tu fais en sorte d’être lu sans pour autant toujours approfondir. Sache que mes articles préférés sont ceux que j’ai le plus bossé. Le reste, c’est du going de veille qui est pertinent sur l’instant mais disparaîtra des esprits un jour. J’en suis conscient.

    @Flav: En fait, le nombre de RT visible est comme le classement wikio. Un indicateur pas totalement fiable mais comme on en pas d’autres…

    @Thoma Daneau: L’homme le plus awesome du canada a d’autres ressources, j’en suis sûr. Mon titre était d’abord un clin d’oeil au post de Naro. Et également l’aveu que je connais surtout la twittosphère FR. Mais je te crois sur parole pour le Canada (où j’aimerais bien passer un jour prochain).

    @baptiste: En fait j’ai parlé de toi parce qu’on s’est rencontrés. Que je pense que tu es loin d’être un paria malgré les nombreuses attaques que tu as reçu. Et aussi simplement parce qu’on avait vraiment parlé de cette histoire de followers. Les gens des réseaux sur Twitter ont plus les pieds sur terre sur leur condition que ceux qui le voient de l’extérieur.

    @Chaufforeille: Chaufforeille a bien parlé. Ca doit être ton côté nordiste ;)

    @Julien’: merci.

    @baptiste: 100% d’accord. Dans les commentaires de Naro, je parlais de Lexeul. On en avait parlé, et son blog faisait 100 ou 200 visites. Sauf que ses posts étaient géniaux. Humains. La qualité n’est comme souvent pas liée à la quantité.

    @Nicolas [Z-Factory]: De rien lol.

    @Genaro: En l’occurrence et comme cela t’a été dit sur Twitter, je pense qu’il faut assumer. Je n’ai personnellement pas peur de la critique. A noter que j’ai répondu par ce post mais que nombreux sont ceux qui ont défendu de belle façon le leur dans tes commentaires. J’enjoins d’ailleurs les lecteurs de mon blog à aller les lire. La polémique excite les foules mais crée aussi de vraies réflexions.

    @unouveaucompte: Google Buzz, ça sert à te spammer ton compte gmail. Et je suis d’accord avec toi. D’ailleurs, je n’ai créé aucune liste twitter et j’ai du mal avec les follow friday. Tu suis les gens ou pas. Sinon, tu fais de la politique et il y a en a assez IRL.

    @Cédric DENIAUD: Ahah. Le but n’est pas de faire le bourrin. Je crois sincèrement que chacun a des choses à se reprocher. Perso, je poste mes articles 2 à 3 fois quand je publie. On me l’a déjà reproché et je l’entends. Après, j’argue d’un certain timing sur Twitter. En lançant un lien à 11h et à 16h, tu ne toucheras pas forcément les mêmes gens.

    @Michael: Un site que je ne connaissais pas. Merci :) Il y a aussi twerpscan pour gérer tout ça.

    @Baden: J’ai eu l’occasion de rencontre egadenne lors d’un Camp. Il m’a paru sympa et pro. Je ne mets pas en cause ce qu’il fait, juste la technique trompeuse pour paraître plus influent qu’en réalité.

    @Michelle C: Angela a un peu trop de talent et la recommandation est sympathique et je la prends comme telle. Au plaisir de boire un coup avec vous deux, ce serait constructif.

    @romm1: J’ai bien conscience que ton commentaire est en partie pour récupérer du trafic et je le respecte. Ton article est d’ailleurs plutôt cool, c’était donc loin d’être gratuit.

    @imposture à la retraite: On ne se connaît pas depuis si longtemps mais j’aimais bien ton blog. Il avait cette vérité humaine qui fait du bien sur un web de plus en plus normé. Appeler son blog Imposture quand c’est tout le contraire, je dis bravo.

    @Onjanirina RAKOTONIAINA: Idem que précédemment, jolie tentative de profiter d’un buzz. Je te souhaite de réussir dans ton entreprises et laisse les lecteurs juger de ce que tu proposes.

    @Robin Azéma: Le fait d’écrire un blog et de se la raconter sur les réseaux sociaux tient en effet du nombrilisme. Mais c’est un gros nombril partagé par quand même pas mal de gens. Et l’ensemble n’est pas si moche.

    @Paul-Henri: je crois que tu es dans le vrai. Suivre tout le monde n’a pas de sens. Déjà parce que certains aiment lire mais pas forcément partager. Personnellement, je suis des gens divers qui me donnent envie sur plusieurs domaines. Par contre, je fais en sorte de répondre à tous les replies. Ne pas suivre quelqu’un ne veut pas dire qu’on trouve qu’il est mauvais. Juste que si on veut garder la pertinence de l’outil de veille, il faut l’optimiser.

    @Philippe DUPUIS aka WEBENTERTAINER: Une guerre… Non, une joute peut-être ? Au plaisir Philippe !

    @Rouf Laquette: Lolcat forever <3

    @[Enikao]: Je n’ai pas eu cette chance. Et je ne dis pas qu’il ne parle à personne. Juste que son utilisation de twitter ne correspond pas à ce qu’il est : un outil conversationnel.

    @Axel: J’ai tellement ri quand j’ai lu ce com’. On peut déjà trinquer ensemble Alex (oui, je parle souvent de trinquer, je viens du nord).

    @Cyroul: Le rapport est le suivant : on peut taper sur les gens et faire du buzz facile. Ici, en parlant de twitter, en surfant sur un buzz créé ailleurs et qui me touchait, je savais ce que j’allais obtenir. Et ma conclusion rappelle juste que cette facilité n’est qu’un écran de fumée. Ca ne me fait pas plaisir de balancer des noms. C’est la première fois que je l’ai fait. C’est une démonstration, pas un truc en quoi je crois profondément (toi même tu sais, et je trouve que tu es 100 000 fois plus doué que moi pour être pertinent sur les coups de gueule).

    @Jean-Pierre Govekar: Ce lien m’a mis en dépression. Je répondrais par ceci : mieux vaut une petite travailleuse qu’une grosse fainéante. Acheter des followers n’a aucun sens.

    @Magikglenn: Je ne suis personne pour juger non plus. Être visible sur le web ou les réseaux sociaux ne fait pas forcément de toi quelqu’un de valable. Et merci pour le relai.

    @Lucile Merra: Les vacances arrivent dans quelques semaines. Le temps d’absorber tout le taf qu’on m’a laissé à la boîte en l’absence de ceux qui se dorent la pilule ;)

    @Luc-Olivier: Chacun gère son compte comme il l’entend. Je ne me suis posé en donneur de leçons que parce qu’on a voulu m’en donner une. Fair enough.

    @Publiz: Pour le coup, j’en ai pas mal parlé avec @adtimes. Je crois que twitter est un pur produit humain. Aborder les gens par pure sympathie permet de créer des liens. Parler d’autre chose que de twitter, des blogs, qui nous bouffent déjà un temps incroyable. Bref, parler de la vie et apprécier la découverte de gens, pas parce que ce sont de contacts web mais parce que ce sont des humains qui ont tous des choses à nous apprendre.

    @Rouf Laquette: Le message a été entendu. Mais suivez quand même @rouf_laquette ça met de la jolie légèreté dans votre vie.

    @Christophe Lauer, Imposteur #1 et assumé ;): J’ai proposé un coup à Naro, ça va se faire. Je vais jeter un oeil à Klout. Personnellement, je procéde comme toi avec les followings. Est-il conversationnel ? Se prend-t-il trop au sérieux ? Est-ce un twitterfeed géant ? Bref, comme dans la vraie, une question d’affinité.

    @Olivier: Tu as tout compris, pas besoin d’épiloguer. Il est comment le coussin ?

    Répondre
  22. Tres bon article, mais je ne suis pas d’accord avec la remarque sur @jeanlur. A chaque fois que je cherche qqch de précis sur Twitter il me répond en DM dans les 5min (idem pour @GillesKLEIN).

    Bonne soirée.

    @FredHilbert

    Répondre
  23. Euh, bluffé ! Répondre à tous un par un, vu le nombre…
    Mais Twitter n’est pas tout à fait un outil conversationnel. Je crois surtout qu’il est ce que l’on veut bien en faire. Quand on est passé en 2009 de what are you doing à what’s new, ça a marqué un changement de fait. Et l’usage des miniliens montre bien que l’on partage, sans forcément « discuter ».

    Répondre
  24. … mince, je suis d’accord à 100%… :)

    *cherche la bestiole*

    Non, rien à dire. Un grand merci pour ce billet, et surtout, sa conclusion à laquelle j’adhère totalement… (si si.)

    Répondre
  25. Je n’envie en rien les comptes à 3000 4000 followers… Ce sont des gros oui mais comme tu dis liste de flux rss plus qu’un véritable échange.

    Le principe de je te follow tu me follow… ça n’a pas vraiment de sens. Surtout que comme tu dis un beau jour, il fait le ménage ou liste B.

    De toute façon twitter est interdit et censuré en Chine, alors …
    pffff merde zut…

    Répondre
  26. Je dis bravo pour ce post et surtout la façon dont l’auteur s’investit dans la conversation après coup, de façon qualitative, honnête et responsable.

    Je retiens de toute cette affaire le plus simple et le plus juste : « c’est facile de faire du buzz en balançant ». Tout est dit, et j’espère que la bloggosphère s’en rappellera un peu.

    Mais bon, c’est l’été et ça m’a bien amusé toutes ses bêtises.

    Répondre
  27. L’affligeante gué-guerre autour de #lalettre donne envie de rajouter une 6e vérité. Notamment pour étayer ta phrase très juste : « Les polémiques de la blogosphère ou de la twittosphère n’intéressent qu’elles-mêmes ».

    Je l’intitulerais personnellement : 6. Twitter, potentiel outil d’anti-intelligence collective.

    Répondre
  28. @Eowenn: Welcome back.

    @Audiofeeline: Ces derniers jours, j’ai tout vu sauf de la subtilité. Ca donne envie de vraiment se barrer en vacs et de plus toucher un ordi.

    @Olivier: Tu vis en Chine actuellement ? J’espère que la censure du web ira en s’amenuisant, pas le contraire. J’attends les premières affaires liées à Hadopi pour voir à quel point on doit commenter à déprimer.

    @Fred Bascuñana: Merci pour le com’, mais quand je vois l’histoire de la lettre qui bouscule twitter aujourd’hui, je me dis qu’on a encore dépassé un cap. Blasant.

    @Maudule: Franchement, je ne sais pas quoi penser. Fake ? Conflit d’écolier ? Tout ça va donner du grain à moudre à ceux qui veulent supprimer l’anonymat sur le web et qui entendent le réglementer à leur sauce. Ça laisse un vieil arrière goût.

    Répondre
  29. entièrement d’accord avec toi man ! d’ailleurs ces critiques méchantes et gratuites me saoulent vraiment. Même si au fond je suis un peu d’accord avec eux, je trouve ça méchant…

    Répondre
  30. Pourquoi parler de twittosphère française ? Genre nous avons inventé les méthodes pour le moins douteuses qui règnent sur Twitter ? J’aurai trouvé ton post nettement plus intéressant si tu avais montré des pratiques américaines puisqu’il s’agit d’une réponse au post de Naro qui lui, met en avant les qualités de nos amis outre-atlantique.

    Je suis aussi étonné par l’absence d’un point de vue historique. Encore plus par la non signalisation des profils de blogueurs, « amateurs » en France et « professionnel » aux USA, tu l’as tout de même souligné en commentaire en parlant des seniors français qui ne sont pas intéressés par le blogging.

    Il y a un souci d’analyse que j’espérais voir dans les différents billets qui ont fleuri la toile durant quelques jours mais niet. Et pour moi, ça explique ta phrase :
    « Les polémiques de la blogosphère ou de la twittosphère n’intéressent qu’elles-mêmes »
    Elles n’intéressent qu’elles-mêmes seulement parce que ceux qui la génèrent ne prennent pas le temps d’approfondir vraiment le sujet, d’une part, ils sont acteurs du sujet (ce qui n’empêche pas d’en parler) et nous place sur l’échiquier toujours de la même manière. D’autre part, parce que personne n’a osé, non non non, Naro n’a pas osé. Camoufler un coup de gueule derrière une sorte de concours de coqs Wikio en se plaçant aussi « nuls » que les autres en fin d’article histoire de dire « hé oh les gars, j’ai rien dit, oubliez tout ça dans dix jours » me font croire que personne n’a pris le sujet au sérieux. Naro l’a avoué et toi aussi (toi parce que tu as davantage subi le sujet que participé). Pris au sérieux, « vos » billets n’auraient pas seulement servi à générer du trafic, ils auraient pu apporter quelque chose de plus constructif. Naro aurait pu le faire, mais il a préféré la carte du courageux couard.

    J’ai envie d’ajouter un élément à ta phrase :
    « Les polémiques entre « marketeux » de la blogosphère ou de la twittosphère n’intéressent qu’elles-mêmes »
    J’entends de manière non péjorative les individus qui sont dans le grand ou le petit bain du marketing (voire le pédiluve comme moi). Pourquoi ? Parce que c’est une conversation que je n’ai jamais eu l’occasion de lire dans le reste de la blogosphère, sûrement parce que c’est notre créneau, je dis notre de manière présomptueuse car je ne suis qu’un simple étudiant en fin de Master (marketing) qui dit ça. Néanmoins, cela ne m’empêche pas de croire que dans le reste de la blogosphère, ce sujet à toute sa place. Simplement parce que nous sommes tous acteurs dans cette histoire.

    La racine du problème vient peut-être de notre manque d’expérience (blogueurs francophones) qui ne pouvons même pas être comparés avec les grands pontes américains cités par Naro. Je ne crois pas non plus que c’est en les copiant (pourquoi voir Kriisiis comme le futur Mashable français ?(opinion de Naro)) systématiquement que la blogosphère française va se mettre à briller, c’est plutôt en inventant, en apportant quelque chose de nouveau. Ce qui m’amène à penser aussi que la blogosphère n’est pas complètement différente du reste de la toile. En définitive, si cette conversation est morte née, c’est peut-être que c’était une conversation faite dans une bulle (blogosphère marketing), qui était elle-même dans une bulle (blogosphère francophone), elle-même à l’intérieure d’une bulle (blogosphère) qui à son tour était aussi dans une bulle (internet). Et qu’aucune d’elle n’a éclaté.

    En marge de cela, ça fait presque flipper, justement en fin d’étude, je prépare mon entrée dans la blogosphère marketing bien que comme Kriisiis je ferai le choix du high-tech qui restera le carrefour de mon blog. J’ai déjà acquis des billes au travers de mon premier site où l’on ne se prend pas la tête avec « vos » histoires puisque nous ne faisons que parler de jeux vidéo. Toutefois, je m’inquiète de la tournure que les aventures d’un blogueur du coin peuvent prendre. Je m’explique :
    Naro qui fait un billet où il casse à tour de bras et dont le crédo est « à fond la provoc », derrière, toi qui t’offusque avec raison, tu es visé merde, un Kriisiis qui dit « trop cool ton billet (les 10 impostures) mais quand même tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère » comme s’il avait peur de froisser son comparse. Puis, mea culpa ou rétablissement de la vérité, Naro n’a fait ça que pour monter #enhautducocotier. En gros, « j’ai fait du politiquement incorrect mais vite vite, il faut que je rentre et m’excuse auprès de toutes mes cibles comme si elles n’étaient pas assez grandes pour comprendre que le sujet est bien plus vaste qu’un bête billet provoc' ». Finalement, une manière d’avouer que l’auteur n’était pas de taille à assumer pleinement ses écrits. Le pavé n’a même pas eu le temps d’atteindre la marre. Tout ça me fait flipper parce que ça me donne l’impression que l’on a arrêté la musique avant même que tout le monde ait pu s’expliquer, pire, tout le monde est rentré dans les rangs avant la conclusion, pourtant, ça a du sûrement faire chier certaines personnes dont toi. Une critique reste une critique et qu’importe le contexte, elle touche toujours un peu, perso, ça m’aurait fait chier que l’on transforme les ambitions de mon site et qu’on le compare à des personnes dont je ne veux pas nécessairement ressembler. Tout le monde s’est certainement expliqué en privé et tout le monde est rentré à nouveau dans le rang. Mais conversation privée mène souvent à des non-dits, le public ayant l’incroyable pouvoir de « venger ». Je rejoins alors la conclusion de ton billet, sworder un camarade pour le « fun » ne sert à rien, travailler avec lui sur le sujet peut devenir à l’inverse foutrement utile.

    Bien entendu, ce n’est que mon ressenti qui arrive bien après la bataille puisque comme je l’ai dit, en 5 jours c’était emballé et pesé. Mais j’espère que mon coup de gueule de lecteur et de futur blogueur aura été lu et je serai ravi que tu me répondes justement sur ton ressenti. Dans le marketing, il y a aussi de la communication et je trouve que cette histoire sied fort bien à la communication.

    Répondre
  31. @nilav
    Courageux couard, purement. Il est heureux de voir qu’après la bataille tu as découvert toute la vérité. Ouvres un blog, publie et réponds, t’as l’air d’avoir des trucs à dire. Mon post était beaucoup trop bancal pour être soutenu officiellement, il contenait trop de contre-vérités. Je l’ai publié parce qu’il m’amusait, mais j’ai rétabli mon point de vue dans les commentaires.
    Ce n’est pas une « vraie » bataille, qu’y vient faire la couardise ?

    Répondre
  32. @Genaro:
    Courageux couard :
    Couard parce que tu t’es excusé (tu le fais encore là : beaucoup trop bancal blablabla) aussitôt le billet publié. Que se soit pour monter en haut du cocotier ou non, je trouve la démarche complètement naze. Surtout que le sujet a de quoi être soutenu officiellement. Ce pourquoi j’ai associé courageux à couard.
    En définitive, la forme est courageuse, le fond ne l’est pas du tout.

    Sinon, pourquoi associes-tu couardise à bataille ? Dans mon commentaire, je ne parle de bataille comme d’une simple expression, notamment en rapport avec les commentaires houleux qui ont fleuri.
    Autre question, pourquoi devoir ouvrir un blog pour répondre ? Les commentaires ne sont pas suffisants ? Tu as du mal t’exprimer et moi, mal comprendre, mais c’est une réplique qui n’a aucun sens et donne plutôt l’impression que ça te vexe plus qu’autre chose. Or, j’espère avoir suffisamment nourri mon premier commentaire pour que cela évite ce genre de méthodes douteuses « Bah puisque t’es si malin, t’as qu’à le faire nananinanère ». Un peu comme ton billet en somme, où tu considérais qu’un tel doit ressembler à un tel, supposant que les ambitions et les projets sont les mêmes. Je n’ai pas pour ambition de faire un tel travail d’une part car cela mérite plus qu’un simple billet sur un obscur blog et d’autre part car je ne m’estime pas assez compétent sur le sujet. C’est pourquoi j’espérais voir en ton billet quelque chose de plus intelligent. Note encore une fois que je pointe le fond et pas la forme.

    Enfin, je n’ai pas découvert toute la vérité, la faute à des tas de non-dit, ce ne sont pas le rétablissement de ta vérité dans les commentaires que la vraie vérité est tombée. Tout ce que cela a prouvé, c’est que c’était un bête billet à buzz sans aucune pertinence. Cela aura au moins eu le mérite de lancer deux trois billets sur le sujet par la suite mais qui n’ont pas été franchement suivi par la communauté française. On verra par la suite et je souhaite que tu arriveras à bousculer la toile (marketing) une nouvelle fois, cette fois-ci, avec plus de profondeur.

    Répondre

Laisser un commentaire

Copy link
Powered by Social Snap