On ne va pas trop se faire violence en ce joli samedi ensoleillé, je vous propose donc 3 vidéos sur le thème « quand nos parents imaginaient le futur ».
L’Internet en 1969 (en français)
A une époque où les ordinateurs personnels et où le Web n’existaient pas, certains rêvaient des possibilités de demain et cherchaient un mot pour définir le futur : ils pensaient à une évolution de la Télévision, ce sera Internet.
Décidément, Burger King sur-communique depuis maintenant presque 2 ans, et ce qu’on peut observer, c’est que la qualité des campagnes est très inégale.
Ils ont commencé avec l’excellent Whopper Freakout où ils avaient retiré leur Hamburger Star des ventes et avaient filmé les réactions. Puis ils ont dérapé avec l’infâme Whopper Virgins où ils proposaient à des pauvres gens de pays reculés (des vierges du Hamburger) de choisir entre le Whopper et le Big Mac.
Aujourd’hui, je me suis pris une belle claque via Twitter et je voulais la partager avec vous.
L’objet de tant d’enthousiasme ? Une opération menée par l’Agence Belge One Million Dollars, intitulée Prototype Experience, et destinée à promouvoir un nouveau jeu Xbox 360 : Prototype (sortie en France le 12 Juin 2009).
Pourquoi ? Parce que c’est génial. Oui, je sais, c’est un peu court donc voici un peu plus d’explications.
Pour la première fois, ils ont utilisé l’application Facebook Connect pour créer un site publicitaire favorisant vraiment l’immersion de l’internaute.
Comment ? On arrive tout d’abord sur le site dédié. On choisit sa langue, et on est invité à rentrer son mot de passe Facebook. Bon, là je pense que certains reculent de trois pas, et ce n’est pas sans rappeler ce qui était évoqué dans cet article sur Twitter. Mais bon, les Geeks ne sont plus à ça près, et l’opération est assez « officielle » pour qu’on ait confiance…
En amont, je tiens à préciser que je vais critiquer fortement la forme de ce qui suit, mais jamais le fond.
Le post du jour concerne une vidéo (et un site) que j’ai eu la malchance de croiser plusieurs fois aujourd’hui. La première étant chez Buzzman, dans un article intitulé « Faut-il vraiment cliquer sur ces liens ?« . Le titre était pourtant explicite, mais j’ai pris ça pour un défi humoristique. J’avais tort, car mon premier clic m’a fait découvrir une MEGA DAUBE. Mais pas de celles qui font rire. Non, plutôt de celles qui font mal au bide quand on aime la pub.
On commence tout d’abord par un « Teaser », présentant une scène en vue subjective (apparemment, celle d’un homme, et plus précisément un plombier haletant qui « mate » tout ce qu’il peut). L’ensemble reprend quelques clichés de films pornos (mouvements de caméras très orientés, clins d’œil coquins, plombier qui vient voir une cliente totalement trempée) et l’idée semble être d’utiliser Clara Morgane dans un rôle parodié d’icône X. Je ne comprenais pas trop le KanCNon, me disant que c’était peut-être le titre d’une de ses chansons.
La vidéo s’arrête et m’invite à me rendre sur le site KanCNon. La première phase m’a fait sourire, donc pourquoi pas. Je retrouve le même film (et me retape la première minute – pas possible d’avancer), et la révélation se fait. On voit que l’halètement de l’homme augmente, il s’approche de Clara Morgane, essaie de la toucher. Elle s’énerve et l’interpelle en lui demandant quel est son problème. Elle lui dit « non mais t’as vu ta tête » (en se marrant à moitié, réaction normale quand on se fait agresser ? Mais bon, on y croit encore), il se retourne vers un miroir et…
On accuse la Publicité de beaucoup de choses. Tout d’abord d’être trop présente. Ensuite de créer une interférence néfaste dans notre existence quotidienne. Puis de récupérer des idées, des concepts, des musiques, pour les travestir. Et enfin parfois d’être simplement de mauvaise qualité.
Soit. Mon but n’est pas de lancer un débat, mais plutôt de vous faire découvrir une facette intéressante de l’activisme antipub, à savoir le détournement publicitaire qui est devenu ces dernières années un art à part entière. PS : je n’encourage bien sûr pas cette pratique qui est la plupart du temps illégale.
Détournement d’affiches : Poster Boy
Commençons par l’un des acteurs les plus intéressants de la scène antipub (ou adbusting en anglais), j’ai nommé Poster Boy. Depuis un an et demi, il parcoure les couloirs du métro de New York, une lame de rasoir à la main. Non, ce n’est pas un psychopathe, c’est un artiste qui customise à sa façon les affiches publicitaires.
Comment ? En découpant les images et les textes de certaines affiches pour les recoller sur d’autres, créant ainsi de nouveaux ensembles souvent très corrosifs.
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