Selon une vidéo qui m’est chère, dans la publicité, on a des Books ou des Doss.
Il s’agit de compilations, de best-of du travail d’un graphiste / designer / directeur artistique. Ils peuvent-être par exemple en papier, sur le Web, ou mixés avec talent sur différents supports. L’essentiel étant qu’ils soient percutants.
Tout ceci est maintenant habituel et obligatoire, mais il est toujours intéressant de voir qu’au 16ème siècle, certains « graphistes » possédaient déjà des books.
En effet, les ancêtres médiévaux de nos amis Designers créaient des livres destinés à présenter l’étendue de leurs talents aux potentiels clients. Peu de ces ouvrages nous sont parvenus, mais The British Library a néanmoins présenté début 2009 un exemplaire du « livre de l’Alphabet » de Macclesfield.
Ce dernier propose 14 modèles de lettrines décoratives et des exemples de bordures enluminées.
A voir comme ça, c’est magnifique. Je me demande néanmoins si les clients de l’époque disaient quelque chose du type : « Vos lettres sont parfaites, mais est qu’on peut mettre le logo en un peu plus gros ? ».
« Bon, une page c’est 10 jours homme, il vous le faut quand ce dictionnaire? »
@MLB et @DSampaolo : je vous fais tous deux Grands Chefs de Projet de la blague.
Sinon :
-« Avant de procéder à la gravure, pouvez-vous apposer votre sceau sur ce parchemin financier ? »
-« On va avoir un peu de retard, le papier que vous avez choisi est à 20 jours de cheval. »
Je vous envoie le BAT par pigeon voyageur.
« le client adore ton A en forme de cheval, mais est-ce qu’on peut faire le même avec des oiseaux ? »
Quelle grosse marrade!